L’échec scolaire

Comprendre et lutter contre l’échec scolaire

Depuis plusieurs années maintenant, le taux de diplomation est en hausse. Cependant de manière générale, l’échec scolaire reste au centre des préoccupations de l’éducation car beaucoup de jeunes sortent du système scolaire sans qualification ou sans diplôme. 

Qu’est-ce que l’échec scolaire ? 

Un échec scolaire est constaté lorsqu’un enfant a des difficultés à comprendre, apprendre ses cours aussi bien à la petite école, au collège ou au lycée. Ce qui entraîne majoritairement du temps un redoublement ou bien l’abandon scolaire. 

C’est aussi et tout simplement la sortie du système scolaire sans diplôme ni qualification. 

Quelles sont les causes principales ? 

Les causes de l’échec scolaire sont assez variées : 

Le manque de motivation 

Cette situation est rare chez les plus jeunes mais moins pour ceux qui sont dans le secondaire. En effet, certains n’ont pas l’aide ou l’attention nécessaire pour être guidé dans le bon sens, ils auront tendance à se diriger sur des chemins peu recommandables voire malsains. 4

Les troubles et difficultés d’apprentissage 

Les troubles : 

La dyslexie (trouble de l’apprentissage de la lecture), la dysorthographie (trouble de l’apprentissage de l’orthographe), la dyscalculie (échec dans l’apprentissage des premiers éléments de calcul), la dysgraphie (trouble de l’écriture) et la dysphasie (trouble grave de l’expression et la compréhension du langage parlé).

La phobie scolaire : 

Pour un enfant c’est la peur panique d’aller à l’école. Elle peut se faire remarquer en une crise de panique quand l’enfant est sur le point d’aller à l’école. Elle se calme généralement quand l’enfant est sûr qu’il n’ira pas en classe. 

Les enfants precoces : 

Ce sont des petits génies mais l’échec scolaire ne leur est pas inconnu. En effet ces enfants surdoués ont une soif d’apprendre beaucoup plus développée que les autres enfants de leur classe. Si celle-ci n’est pas satisfaite, ils vont très vite s’ennuyer et finir par décrocher des cours. 

“Chez les précoces, l’ennui s’installe durablement et se répète, au point que l’enfant va par exemple avoir des maux de ventre avant l’école ou des problèmes dermatologiques. C’est un ennui profond qui le ronge.”
Alexandra Reynaud, auteure des «Tribulations d’un petit zèbre» à franceinfo

Le contexte économique 

Parfois le contexte financier et social d’une famille qui préfère que leurs enfants travaillent dans une activité économiquement productive ce qui pousse les jeunes à se distancer de plus en plus avec leurs études. 

Les frais scolaires qui peuvent très vite s’élever dont les parents ne peuvent pas entièrement assumer. 

Au Québec, les taux de diplômation en fin de secondaire naviguent autour de 65 %, ce qui veut dire que 35 % des élèves sortent sans diplôme

Le redoublement 

Le redoublement a pour but de donner une seconde chance à l’enfant qui a mal assimilé les connaissances de son année scolaire. Cependant ce redoublement peut être mal vécu pour l’enfant qui va se sentir en échec. 

Les conséquences pour les enfants en échec scolaire 

C’est au moment de l’adolescence que l’on construit son identité et son image. C’est aussi la période la plus critique pour la pression sociale. Elle peut avoir des conséquences dévastatrices pour un jeune sur l’aspect physique et psychologique.

L’anxiete  

L’enfant va développer des formes de stress et d’anxiété. Il va tout faire pour éviter d’aller à l’école, de faire ses devoirs et parfois le contact social. 

Troubles du comportement 

Un enfant en échec scolaire peut développer un comportement agressif. Il va vouloir se faire remarquer. Cela peut conduire l’enfant à mentir, voler, fuguer. 

Estime de soi 

L’enfant ne va pas sentir en confiance par rapport à ses capacités et va avoir une image négative de lui-même dû à des remarques de sa famille, de ses professeurs ou des autres enfants. Ce qui ne va pas arranger ses résultats. 

L’abandon scolaire  

L’abandon scolaire se définit par le fait qu’un élève quitte l’école, de manière définitive ou temporaire, avant la fin de la dernière année du cycle dans laquelle il est inscrit; en ratant ainsi sa chance d’obtenir une reconnaissance officielle de ses acquits.

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